Comment les meilleurs facialistes naviguent dans la division high-touch et high-tech

Comment les meilleurs facialistes naviguent dans la division high-touch et high-tech

« Si donner un soin du visage était un film… ce serait ‘Everything Everywhere All At Once' », a écrit Joanna Czech à la veille des Oscars, à côté d’une publication Instagram de son pop-up de Beverly Hills. C’était une scène qui convenait au futur gagnant de la meilleure image: des panneaux rouges brillants et des machines à plusieurs volets encadrant le modèle Anja Rubik, alors que la facialiste d’origine polonaise basculait entre les modalités. Czech, qui s’occupe de Jennifer Aniston et Hailey Bieber, travaille avec les LED, les ultrasons et les micro-courants, mais sa signature se rapproche davantage des arts martiaux. Cinétique mais précise, elle est connue pour ses claques (du bon genre) et ses pétrissages vigoureux, pour mieux réveiller la peau grâce au flux sanguin et à l’oxygène. « La première technologie », dit-elle depuis sa maison de Dallas, « ce sont mes mains ».

Alors que le pendule esthétique oscille entre les joues remplies et les angles ciselés, il semble que chaque visage familier ait un gourou de la peau. « Nous sommes désormais en concurrence directe avec le bureau de dermatologie », déclare Lord Gavin McLeod-Valentine (le titre vient de l’Écosse). Un « masseur facial de célébrité » autoproclamé qui compte Sharon Stone comme une habituée, il trouve que « l’expression pratique, sensorielle et conjonctive entre le client et le praticien est essentielle » – tout en laissant de la place à des outils tels que le dôme LED Opatra (bon pour la stimulation du collagène).

Iván Pol, qui a développé sa finesse avec la radiofréquence dans un cabinet de dermatologie de haut niveau à Miami, est synonyme de son soin du visage de marque : un service de sculpture dirigé par une machine appelé le Beauty Sandwich. « Je suis très reconnaissant pour la technologie – pas seulement la technologie de mes appareils, mais la technologie des téléphones, d’Instagram et des médias sociaux », déclare Pol, qui a Ana de Armas partageant des aperçus à l’intérieur de sa salle de traitement.

Mûre, un nouveau film sur l’ascension et la chute des premiers smartphones, met en lumière le parcours centré sur l’image que nous avons suivi depuis. Pour la facialiste Sofie Pavitt, qui s’occupe de l’ensemble créatif de New York, les photos avant et après des clients illustrent ses prouesses pour nettoyer les peaux à tendance acnéique. Mais le dernier aimant pour les selfies mi-faciaux est le laser froid de Lyma, autorisé pour un usage domestique et tissé dans les sessions de Crystal Greene à SoHo. « Avant Lyma, je ne comptais sur aucune technologie », explique Greene, dont le travail est enraciné dans le massage méditatif. Deux mois de tests – témoins d’un changement dans l’hyperpigmentation et les ridules – ont fait d’elle une adepte des heures creuses : « C’est juste un excellent moyen thérapeutique pour moi de me détendre. »

Chuchoteurs de peau

JOANNA TCHÈQUE
Connue pour ses mains magiques et ses lunettes Thierry Lasry, elle est une force de l’industrie, avec une gamme de produits et des spas à Dallas et à New York. Un mur à l’avant-poste de SoHo déclare « Nipples Up »: son rappel que les soins de la peau ne sont pas seulement pour le visage.
joannaczech.com

CRISTAL VERT
Cette facialiste sous le radar (avec un placard plein de Phoebe Philo–ère Céline de son temps dans la vente au détail de mode) apporte une philosophie holistique à ses traitements, avec des sérums mélangés sur mesure. Son studio pour une seule femme est une expérience fondamentale.
crystalgreenestudio.com

LORD GAVIN McLEOD-VALENTINE
Ambassadeur de la marque de beauté Augustinus Bader, il conseille la méthode faciale pour son Skin Lab au The Webster de New York. Ses clients de haut niveau reçoivent un traitement musculaire qui se double d’une réinitialisation mentale.
augustinusbader.com

SOFIE PAVITT
Après avoir travaillé dans la mode, Pavitt s’est tournée vers l’esthétique en mettant l’accent sur la guérison des problèmes de peau. Elle dirige un studio très fréquenté dans le Lower Manhattan (Zendaya et Lorde sont des clients) et a lancé son premier produit, un sérum à l’acide mandélique, ce printemps.
sofiepavitt.com

IVÁN POL
Le favori du tapis rouge a un emplacement à Pacific Palisades, mais apporte également régulièrement ses soins du visage aux pommettes à Miami et à New York. Sa sauce secrète, une formule somptueuse créée avec Annee de Mamiel, en annonce d’autres à venir.
thebeautysandwich.com