Kacey Musgraves s'enracine et s'illumine, avec un nouvel album et une bougie assortie
« C'est toujours excitant de sentir le monde se réveiller à nouveau » Kacey Musgraves » dit, avec un bulletin météo à l'aube du printemps en provenance de Nashville. « Les jonquilles commencent à fleurir près de chez moi. Je me dis : « C'est parti. C'est presque là.'
Le sentiment d'impatience est double pour le musicien décoré aux Grammy Awards : vendredi marque l'arrivée de Puits plus profond, son sixième album, qui la voit à la fois se détendre dans un nouvel ancrage et menace de le faire tomber. «Je savoure définitivement les derniers instants de calme pendant un moment», dit-elle. Un spectacle à l'auditorium historique Ryman est prévu pour le jour de la sortie. Les dates de tournée en Europe reprennent le mois prochain. La presse tourne. « Je veux dire, il est évident que lorsque vous entrez dans une période de lancement de quoi que ce soit, cela va être une sorte de balle dans le mur », ajoute-t-elle, prête à se lancer. « Mais en réalité, je suis casanier par nature. J'ai adoré simplement être près de la cheminée, câliner mon chien, communiquer avec des amis, cuisiner, dormir et, je ne sais pas, prendre soin de moi.
Quatre ans après que la pandémie a déclenché une monotonie de hashtags de soins personnels, l'idée du bien-être comme muse est rafraîchissante et concrète dans le récit de Musgraves. « Je me débarrasse des habitudes qui, selon moi, sont vraiment efficaces pour perdre mon temps », chante-t-elle sur la chanson titre, appelant le bang à gravité qui, pendant un certain temps, était un accompagnement matinal standard. Ces jours-ci, la femme de 35 ans a un remontant parfumé différent : sa deuxième collaboration de bougies avec Boy Smells, appelée Deeper Well. « C'est un véritable défi créatif de faire passer une chanson d'une dimension à une autre et de lui donner une vie en dehors de la simple piste audio que vous écoutez », explique Musgraves. « J'aime vraiment penser aux expériences créatives d'une manière somatique comme celle-là. » Elle décrit comment les ondes sonores se répercutent à travers des corps en grande partie constitués d'eau, comment différents accords provoquent des changements émotionnels correspondants. « L'odeur est évidemment liée à la mémoire, tout comme le son. C'est donc amusant d'imaginer quelle serait l'odeur d'une chanson ? »
Cofondateur de For Boy Smells Matthieu Herman, les graines de leur partenariat sont enracinées dans la musique. « Je viens d'Austin, nous sommes toutes les deux des filles du Texas », dit-il lors d'un appel vidéo depuis Los Angeles. Il se souvient avoir regardé les Grammys 2014, où Musgraves avait ébloui la foule avec des bottes lumineuses ; il a ensuite assisté à un spectacle du Nouvel An où elle a fait la première partie de Willie Nelson, et un autre au festival Trans-Pecos de Marfa. Comme dans toutes les relations modernes, il y avait le DM requis : Musgraves frappant Boy Smells. «Elle m'a dit : 'Kush est ma putain de bougie préférée. Je vous aime. C'est ça. Au revoir !' », raconte Herman. « À cette époque, elle fumait vraiment de l'herbe, adorait les hallucinogènes et était une pro de la médecine végétale », explique-t-il. Pendant ce temps, il a trouvé les valeurs de Musgraves – « d'honnêteté implacable, de s'aimer soi-même et d'accepter qui on est, et de ne pas s'en tenir aux attentes du passé et du genre » – en phase avec l'éthos de Boy Smells et des senteurs expressives. Leur première création ensemble n'était pas un spin-off de Kush mais plutôt Slow Burn, bien nommé d'après un single du quatrième album de Musgraves, Heure d'or, avec une touche fumée d'encens, d'ambre et de poivre noir. La bougie est arrivée en 2020, un mois avant que le confinement ne fasse monter en flèche la catégorie des parfums d’intérieur. Il s'est vendu en 12 heures rapides.
S'il y a un fil conducteur à leur deuxième collaboration, cela vient du « genre de zenness dans les deux chansons », dit Musgraves, « dans cette façon de ralentir et de faire de la place pour les choses qui comptent vraiment ». Elle a imaginé que la bougie Deeper Well sentait le câlin de quelqu'un de familier, avec des traces persistantes de l'extérieur. Cela se traduit par un mélange de patchouli et de mousse de chêne, de champignon et de lavande. Il y a une qualité coriace provenant de « tonnes d'Iso E Super », ajoute Herman, plus « juste un tout petit peu de gourmandise » grâce à la framboise et au safran. Pour lui, c'est la rencontre de la seconde peau et de la terre des bois – en d'autres termes, tout à fait un match pour un musicien casanier vivant récemment une vie bucolique aux côtés des cerfs et des dindes sauvages.
Pourtant, il y a de la légèreté dans cet enracinement, comme le montre le clip de « Deeper Well ». Des roches moussues flottent improbablement au-dessus de votre tête alors qu'un Musgraves fouetté par le vent tournoie dans un champ. Les paroles tressent le souterrain et le céleste, avec un clin d’œil à son retour de Saturne. « Comme toute chose, il faut prendre (l'astrologie) avec des pincettes », dit le musicien en haussant les épaules. « Mais je pense qu'il doit y avoir une part de vérité si le corps des femmes est littéralement dicté par l'attraction du cycle lunaire de 28 jours. Comment diable ne sommes-nous pas, d’une certaine manière, influencés par ces gigantesques corps planétaires se déplaçant dans le ciel ? Je veux dire d’une manière ou d’une autre.
Dans une scène de la vidéo, Musgraves porte une robe en grain de bois de Batsheva, la marque new-yorkaise qui a fait la une des journaux le mois dernier pour avoir organisé un défilé entièrement avec des mannequins de plus de 40 ans. « J'adore voir les portes s'ouvrir et les paramètres s'élargir en beauté. . Je pense que c'est vraiment génial », dit Musgraves en jetant un œil vers l'avenir. « Il y a quelque chose de tellement irrésistible et chic chez une femme plus âgée qui se sent si bien dans sa peau. Pour mes amis et moi, à la fin de la trentaine et au début de la quarantaine, ce sont les femmes vers lesquelles nous nous tournons en disant : « Wow, j'aurai ce qu'elle a. » » Une telle confiance intérieure est magnétique – quelque chose qui incite Musgraves à se tourner vers la méditation. est favorisant. Il est également utile d'apprendre ce qu'il faut abandonner, ce qu'il faut conserver, à la fois dans la vie et dans la musique. « À un moment donné, vous devez poser le crayon et vous vous dites : « Voilà à quoi sert ce chapitre, voici à quoi il ressemble et à quoi il ressemble. » Je pourrais continuer à le peaufiner pour toujours », dit-elle à propos de Puits plus profond. « Mais toute sortie d'album est aussi un processus de lâcher prise. » Elle fera une tournée, elle s'épuisera, et puis la mousse reviendra – plus de musique, peut-être plus de bougies. « La prochaine vague d'inspiration viendra à un moment donné », dit-elle, « et ce sera une chose unique et amusante. »
