À qui s’adresse le livre de Marjorie Taylor Greene ?

À qui s’adresse le livre de Marjorie Taylor Greene ?

Ayant passé moins de trois ans au Congrès, Marjorie Taylor Greene a apparemment accumulé suffisamment d’expérience pour rédiger un récit complet de son séjour à Washington. Dans MTG, une quasi-autobiographie publiée la semaine dernière par Donald Trump Jr.La maison d’édition de Georgia Republican donne sa « version de l’histoire » et propose des histoires sinistres « sur le marais que vous n’entendrez nulle part ailleurs ».

Le tome, du moins d’après l’apparence d’Amazon, s’est avéré jusqu’à présent être un échec indéniable. Lundi après-midi, le premier libraire en ligne au monde a MTG classé à la 8 746e place de son tableau des ventes. Pire encore, il n’a recueilli que sept critiques écrites, toutes négatives.

Greene, cependant, n’est probablement pas gênée par l’impopularité de son livre, car MTG semble n’être rien de plus qu’un stratagème stratégique destiné à un public unique : Donald Trump. C’est la conclusion tirée par un ancien responsable du ministère de la Justice. Lloyd Green, qui a écrit dans un Gardien critique selon laquelle le livre « se lit comme une audition pour la place n°2 sur la liste présidentielle républicaine de 2024 ». MTG Comme on pouvait s’y attendre, il s’ouvre sur l’approbation de l’ancien président, qui salue Greene comme « l’un des guerriers les plus féroces du Congrès pour l’Amérique d’abord et tout ce qu’elle représente ». (Greene a déjà déclaré que même si elle « serait honorée » de devenir colistière de Trump, elle se concentre principalement sur la représentation de ses électeurs.)

Malgré le court mandat de Greene au Congrès, le révélateur aurait pu être intéressant s’il avait abordé la myriade de controverses sur lesquelles la représentante a bâti sa marque. Après tout, elle est la seule législatrice de Washington connue à avoir réagi un jour avec approbation à une menace d’assassinat contre le président de la Chambre des représentants. Nancy Pelosi. Mais cet incident n’est apparemment pas mentionné dans l’ouvrage de plus de 275 pages.

Greene choisit plutôt de ressasser le 6 janvier, se moquant tous deux des législateurs démocrates pour avoir soi-disant cédé la chambre de la Chambre à la foule ce jour-là et exprimant leur soutien aux émeutiers pro-Trump arrêtés pour avoir pris d’assaut le bâtiment du Capitole. « Les événements du 6 janvier ont été mal interprétés par les démocrates », écrit-elle avant d’affirmer que les émeutiers ont été « cruellement maltraités » pendant leur détention fédérale. « Ils ne seront pas oubliés. » (À cette fin, Greene fait maintenant pression pour la création d’un nouveau comité restreint de la Chambre pour cibler les membres qui ont siégé au comité restreint bipartisan initial qui a enquêté sur le 6 janvier.)

Greene, dont les pitreries belliqueuses au sein du parti l’ont aliénée d’un certain nombre de ses homologues idéologiques les plus proches de Capitol Hill, est quant à elle revenue à ses racines QAnon des années passées. Mercredi, elle est apparue dans une émission populaire soutenant QAnon pour promouvoir son livre, bien qu’elle ait désavoué la théorie du complot en 2021 sous la pression de ses collègues démocrates.